L'ange déchu de la nuit
Après une rude journée,
Voilà l’heure de se coucher.
Peu à peu mes yeux se fermeront,
Et petit à petit, mes rêves arriveront.
Dans les plus récents, j’ai croisé un ange déchu de la nuit
Qui me prend la main, et m’emmène découvrir une autre galaxie
Pour me laisser partir visiter le 7e ciel
Qui s’ouvre devant moi, comme un arc-en-ciel
Puis viens quelques étapes à franchir,
Et quelques murs à gravir,
Pour pouvoir retrouver notre coin secret,
Que seule la lune connaisse de discret.
Près du saule pleureur, on prend place.
On se regarde l’un, l’autre, comme si on se découvrait chaque nuit.
Je sais plus qui je suis quand je me regarde dans une glace.
Mais quand je suis avec toi, je découvre la vraie vie.
J’ai toujours un peu froid quand la lune ne nous éclaire pas.
Et c’est là que tu sors tes ailes noires pour me recouvrir.
On continue à échanger quelques souffles, quelques sourires,
C’est de la pure magie qui prend vie dans ces moments-là.
Mon cœur bat de plus en plus fort, comme une rythmique qui s’accélère,
Dans une musique, qui demande beaucoup de concentration.
Tu me prends dans tes bras pour me faire changer d’air.
On part si haut, que je commence à ressentir de grandes sensations.
Puis viens quelques étapes à franchir,
Et quelques murs à gravir,
Pour pouvoir retrouver notre coin secret,
Que seule la lune connaisse de discret.
Nos regards ne se lâchent pas une seconde.
Tu me montres ton monde,
Il ressemble à aucun endroit sur terre.
Mais tu finis par me lâcher, et je commence à m’envoler dans les airs.
On se tient toujours la main
On ne veut plus se quitter maintenant
Et ne plus connaître de lendemains
Et d’autres printemps
On arrive à ton palais dans les nuages blancs accrochés dans le ciel
Mais tu me montres la grande horloge. Il est six heures passé.
Je suis prise de panique, de voir que nous, c’est bientôt terminer.
On aurait aimé que ce soit éternel.
Je retourne chez moi, à regrets.
Mais je garde ton visage au fond de moi,
Ainsi que les moments précieux passés avec toi.
Comme le plus grand des secrets.
Le jour se lève sur la Terre.
Je finis mon verre.
Et voilà, une nouvelle journée qui commence.
Tout en continuant à chercher ma providence.
Je marche dans la rue, à la recherche de l’inconnu.
Jusqu'à ce que je trouve avec étonnement notre banc,
Sous un grand saule pleureur dans le parc fleuri par le printemps.
Je prends place sur celui-ci, en recherchant un regard connu.
Après quelques minutes, je sens un regard posé sur moi.
C’est le tien. Tu es sur la nouvelle affiche au cinéma.
Je me lève, et marche vers toi. Tu me regardes avec un air sournois.
Comme si tu savais ce qui s’était passé cette nuit entre toi et moi.
Je me rends compte de la marge entre mes rêves et la réalité
Malgré ça, je continue à espérer,
De voir arriver un de ces jours, celui qui donnera vie
À mes rêves, qui partes dans l’infini.
Après une rude journée,
Voilà l’heure de se coucher.
Peu à peu mes yeux se fermeront,
Et petit à petit, mes rêves arriveront.